Pour répondre aux divers besoins émanants de la multitude des utilisateurs, il existe depuis quelques années un outil capable de leur fournir les indications nécessaires en les situant dans l'espace et dans le temps. Il s'agit de la méthode Global Positioning System (GPS).

Le GPS est un système d'émission et de réception qui permet de déterminer les coordonnées et l'altitude d' un point de la surface terrestre à partir des observations fournies par un ensemble de 24 satellites américains mis en orbite autour de la Terre. Mais dans un but de protection, pour se prémunir contre d'éventuelles hostilités, le signal permettant de connaître son emplacement est volontairement dégradé. Toute l'attractivité du système s'en trouve durement touchée, car cette dégradation a une influence directe sur la précision de la détermination tant planimétrique qu'altimétrique.

Dorénavant, avec l'avènement toujours plus croissant de l'informatique et des technologies, le GPS a suivi une évolution grandissante. Plusieurs méthodes, différentes par leur conception, leur précision et le travail de mise en oeuvre ont vu le jour depuis quelques années. Un de ces procédés permet de s'affranchir des dégradations des signaux : il s' agit du GPS différentiel abrégé le plus souvent DGPS.

Le développement accru lors de la dernière décennie des systèmes d' informations du territoire a poussé dans la direction de l'avenir le GPS. La saisie de données pour ce genre d'outil a toujours posé un dilemme aux différents descripteurs. L' expansion des technologies GPS et plus particulièrement du DGPS en fait un instrument d'acquisition de données indéniablement performant. L'évolution et le perfectionnement des logiciels compris dans les contrôleurs de terrain permettent de franchir un pas décisif en matière de transfert informatique. La saisie de caractéristiques sur le terrain peut dorénavant s' effectuer selon une topologie et une thématique prédéfinies.